ANTIBIOTIQUES

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LES ÉLEVEURS ONT DIVISÉ PAR 2 L’EXPOSITION DES PORCS AUX ANTIBIOTIQUES

Contrairement aux idées reçues, les éleveurs, les vétérinaires et plus globalement la filière porcine dans son ensemble se mobilise depuis de nombreuses années pour diminuer le recours aux antibiotiques.

Les résultats en France sont là avec :

· La baisse de l’exposition des porcs aux antibiotiques de -54% entre 2011 et 2019

· La baisse de l’exposition des porcs aux antibiotiques critiques : -91% pour les céphalosporines de 3ème et 4ème génération et -95% pour les fluoroquinolones entre 2013 et 2019.

Source : ANSES : suivi des ventes médicaments contenant des antibiotiques en France en 2019

Que fait l’éleveur lorsqu’un animal est malade ?

Lorsqu’un éleveur repère un animal malade, il doit être soigné dans les meilleurs délais. C’est à la fois une question de bien-être pour l’animal mais aussi une précaution pour éviter la propagation d’une maladie au sein de l’élevage.

L’éleveur fait alors appel à son vétérinaire. Du paracétamol peut parfois suffire, mais un antibiotique est parfois nécessaire à la guérison de l’animal selon la maladie identifiée. La délivrance de médicaments et en particulier d’antibiotiques se fait toujours sur prescription d’un vétérinaire. Tous les traitements prodigués sont enregistrés dans le registre d’élevage.

 

L’engagement des éleveurs et de la filière pour baisser l’exposition aux antibiotiques

Les antibiotiques doivent être utilisés avec précaution pour préserver leur efficacité et limiter l’apparition d’antibiorésistance. Pour les animaux aussi, les antibios, c’est seulement quand il  faut.

La filière porcine française est mobilisée pour réduire le recours aux antibiotiques. Cela passe par :

· La bonne conduite sanitaire des élevages pour réduire l’apparition des maladies (prévention par les vaccins, nettoyage-désinfection des salles d’élevage, tenues dédiées et douches pour les visiteurs, quarantaine pour les animaux entrants…)

· le suivi des pratiques d’un panel d’éleveurs pour identifier les axes de progrès.

· un moratoire volontaire dès 2010 sur l’utilisation de certains antibiotiques critiques, décidé et mis en place par les éleveurs, les coopératives et les vétérinaires (céphalosporines)

 

Les solutions alternatives

La vaccination permet de réduire l’exposition aux maladies et donc le recours aux antibiotiques.  Afin de limiter encore plus l’utilisation d’antibiotiques, les professionnels de la filière travaillent à des solutions alternatives telles que le travail sur la granulométrie de l’aliment, la digestibilité et la qualité des protéines, ou encore l’utilisation d’argiles, d’huiles essentielles, de probiotiques ou de prébiotiques dans l’aliment.

Pas de trace d’antibiotique dans la viande

En France et en Europe, une réglementation stricte garantit et contrôle l’absence de résidus d’antibiotiques dans la viande. Lorsqu’ils doivent soigner un animal malade, les éleveurs respectent obligatoirement un délai d’attente entre l’administration du médicament et le départ à l’abattoir. Ce délai garantit que l’organisme de l’animal a éliminé le médicament et que la viande peut être consommée.

Les plans de surveillance des autorités françaises montrent que cette réglementation est respectée par les professionnels de la filière porcine et que la viande de porc ne contient pas de résidus d’antibiotiques. Ainsi en 2018, sur 2 785 contrôles ciblés par les pouvoirs publics, seuls 2 résultats non conformes ont été détectés, soit moins de 0,1%.

A savoir:

L’utilisation des antibiotiques comme facteurs de croissance est interdite en Europe depuis le 1er janvier 2006. Les Européens sont les seuls au monde à avoir mis en place une telle interdiction.

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