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LES COCHONS EUROPEENS NE PÈSENT PAS LOURD SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Les porcs émettent naturellement peu de gaz à effet de serre, ça c’est totalement VRAI !

En France les porcs émettent 0,3% des émissions nationales de CO2 équivalent.

Dans le détail, le porc émet du méthane (CH4) et du dioxyde d’azote (N2O), à hauteur de 2,7% des émissions nationales de méthane et de 0,07% des émissions nationales de dioxyde d’azote. Si on prend en compte tout ce qui est nécessaire pour élever un porc, il y a deux postes principaux d’émissions de gaz à effet de serre:

L’alimentation des porcs : il s’agit des émissions liées à la production des céréales et oléo protéagineux

Leurs déjections : il s’agit des émissions des déjections lors du stockage et de l’épandage des lisiers et fumiers utilisés comme fertilisants dans les champs

Pour limiter leur impact sur le changement climatique, les éleveurs de porcs agissent sur plusieurs leviers d’action :

L’amélioration des performances techniques : en diminuant la quantité d’aliment nécessaire pour produire un kilo de viande, les éleveurs diminuent d’autant les impacts liés à l’alimentation animale : -18% en 30 ans.

L’adaptation de l’alimentation des animaux au plus juste des besoins nutritionnels : les éleveurs achètent ou fabriquent eux-mêmes au sein de leur ferme plusieurs types d’aliments très finement adaptés à chaque âge des animaux : depuis la truie en lactation au porcelet après le sevrage ou au porc charcutier. En adaptant très précisément les apports nutritionnels aux besoins physiologiques, ils réduisent ainsi les pertes d’azote dans les déjections. Cette technique développée à l’origine pour limiter les rejets azotés afin de préserver la qualité de l’eau a également des effets bénéfiques sur la réduction d’émission de gaz à effet de serre et d’ammoniac.

La production d’énergie renouvelable : les éleveurs de porcs ont recours de façon assez importante aux panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité. Cette source d’énergie renouvelable permet le plus souvent d’utiliser les toitures de bâtiment déjà existantes et de produire localement de l’électricité pour partie utilisée sur site en autoconsommation et pour partie réinjectée dans le réseau.

La méthanisation : certains éleveurs ont investi dans des installations de méthanisation qui permettent de capter le méthane émis par les déjections des animaux. Cela permet de produire de l’énergie renouvelable et de produire de la chaleur utilisée pour chauffer les bâtiments d’élevage par exemple.

Les économies d’énergie : isolation des bâtiments, système de ventilation à basse consommation d’énergie, amélioration des systèmes de chauffage, pompe à chaleur, utilisation de biomasse, changement des lumières pour des leds moins énergivores… toute économie d’énergie va dans le bon sens car l’énergie la moins polluante est toujours celle que l’on n’a pas consommée !

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