L’EUROPE EST LEADER EN MATIERE DE REGLEMENTATION SUR LE BIEN-ETRE ANIMAL
Que ce soit sur l’élevage, le transport ou à l’abattage des animaux, les règlementations françaises et européennes sont parmi les plus exigeantes du monde. Les éleveurs et les acteurs de la filière s’engagent dans des démarches de progrès. Ils s’impliquent dans la Recherche Développement pour améliorer les pratiques et mieux répondre aux nouvelles attentes de la société. C’est notamment le cas depuis le 1er janvier 2022 : la castration des porcs à vif est désormais interdite en France. Tous les élevages ont également nommé un référent bien-être animal, dont les compétences sont reconnues et qui aura accès à des formations spécifiques.Que ce soit sur l’élevage, le transport ou à l’abattage des animaux, les règlementations françaises et européennes sont parmi les plus exigeantes du monde. Les éleveurs et les acteurs de la filière s’engagent dans des démarches de progrès. Ils s’impliquent dans la Recherche Développement pour améliorer les pratiques et mieux répondre aux nouvelles attentes de la société. C’est notamment le cas depuis le 1er janvier 2022 : la castration des porcs à vif est désormais interdite en France. Tous les élevages ont également nommé un référent bien-être animal, dont les compétences sont reconnues et qui aura accès à des formations spécifiques.
Élever des animaux est un métier de passion, qui a un sens. Si les éleveurs ont choisi ce métier, c’est parce qu’ils aiment le contact avec les animaux. Ils respectent les animaux dont ils ont la charge et la responsabilité. Ils veillent à leur alimentation, leur abreuvement, leur confort, leur santé chaque jour de l’année. Ils connaissent leurs besoins, ils sont à l’écoute de leurs comportements.
L’éleveur, le 1er garant du bien-être de ses animaux
L’éleveur est le premier garant du bien-être de ses animaux. Lors des tournées quotidiennes, il s’assure de leur bien-être grâce à son expérience et à son savoir-faire. Il vérifie qu’ils restent en bonne santé, bien nourris, bien logés et non stressés.
Afin d’apprécier le bien-être des animaux dans son élevage, l’éleveur observe plus particulièrement ces cinq critères :
• L’alimentation et l’abreuvement
Qu’il cultive lui-même ses céréales ou qu’il se fournisse en aliments composés, l’éleveur contrôle la bonne qualité des matières premières et des aliments. Il adapte les rations en fonction de chaque âge pour satisfaire les besoins de ses animaux : porcelets, porcs charcutiers, truies… sans oublier l’approvisionnement en eau.Il surveille en permanence la bonne croissance de ses animaux dans la conduite de son élevage car chez un animal, la perte d’appétit peut être le signe d’un souci de santé
• Le confort
La température est un élément primordial de confort pour les cochons qui n’ont pas de pelage pour se protéger du froid et qui ne transpirent pas pour se protéger de la chaleur.Dans les élevages en bâtiment, le porc est à l’abri des intempéries et l’air est renouvelé régulièrement. La température est régulée par le chauffage en hiver et la ventilation en été́. Les porcelets étant très sensibles au froid à la naissance, ils bénéficient de lampes chauffantes qui les maintiennent au chaud.Dans les élevages en plein air, l’éleveur aménage des abris et des ombrières pour protéger les animaux des intempéries et des rayons du soleil. Et lorsqu’un porc se roule dans la boue, c’est pour mieux se rafraîchir ! En bâtiment, la brumisation d’eau sur les animaux joue parfois ce rôle de rafraichissement notamment dans les régions où la température monte haut en été.
• Le comportement
Les éleveurs s’efforcent de respecter le comportement naturel des cochons quel que soit le mode d’élevage. Ainsi pour respecter leur comportement grégaire, les truies sont élevées en groupe pendant leur gestation. Les éleveurs mettent également à la disposition de leurs animaux des objets ou des matériaux pour leur permettre de jouer à travers des activités telles que la manipulation ou le fouissage.
• La santé
Lors de ses tournées quotidiennes, l’éleveur surveille l’état de ses animaux. Il met tout en œuvre pour leur assurer une bonne santé, ce qui participe à leur bien-être. Il s’assure par exemple d’éviter les contaminations externes et de prévenir les maladies. L’éleveur est accompagné par son vétérinaire qui connaît bien l’historique de l’élevage et assure son suivi par des visites régulières
• L’absence de stress
Le porc est un animal sensible au stress. La conception des bâtiments, l’ambiance, la constitution de lots d’animaux stables, la température, l’humidité, l’absence de bruits brusques… sont autant d’éléments auxquels les éleveurs prêtent attention. Et comme un animal stressé donne une viande de moins bonne qualité, toutes les précautions sont prises pour préparer le départ des animaux vers l’abattoir.
Une attention particulière lors du transport des animaux
Lors du transport de l’animal vers l’abattoir, il est essentiel de préserver les animaux du stress. Pour garantir leur tranquillité, un certain nombre de bonnes pratiques sont mises en place. La veille de leur départ, les animaux sont placés dans une aire d’attente, au sein de leur élevage. Cette aire est équipée de brumisateurs d’eau, destinés à les détendre. Le jour du départ, les animaux sont emmenés vers le quai d’embarquement. Tout est organisé pour que la montée dans la bétaillère se fasse de la manière la plus sereine possible.
Les chauffeurs des bétaillères sont obligatoirement formés pour limiter le stress des porcs à l’embarquement, au débarquement et pendant le transport, notamment grâce à une conduite souple. Cette formation est agréée par le ministère de l’Agriculture et les chauffeurs détiennent un Certificat de Compétence Obligatoire. (CCTROV)
Enfin, les durées de transport des porcs en France sont assez faibles, grâce à la proximité entre élevages et abattoirs (120 km en moyenne) (Source : IFIP 2019).
Des professionnels formés dans les établissements d’abattage
Chaque abattoir dispose d’un Responsable Protection Animale, titulaire d’un Certificat de Compétence « Protection des animaux » délivré par le Préfet et obtenu suite à une formation habilitée par le Ministère de l’Agriculture.
Son rôle est de s’assurer de la protection des animaux, depuis leur descente du camion de transport, jusqu’à l’anesthésie et l’abattage.
La filière propose également une grille d’audit des abattoirs sur la protection animale. Des auditeurs externes sont agréés pour mener à bien ces audits.
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